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JEAN CHARLES VERGNE, « MUDHONEY » ( FR )
Une peinture devrait se faire oublier pour resurgir inopinément, être allusive, impossible à mémoriser, résonante, chargée en rémanence : surgissements et enfouissements, alternance éprouvée des élans et des chutes, frayage des lumières venues sur la peinture et depuis son organicité,
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Jean-Charles Vergne, « CLAIRE CHESNIER » ( FR )
Les quatre peintures acquises en 2021 constituent deux diptyques mais conservent néanmoins chacune une indépendance autorisant leur présentation individuelle. La possibilité du diptyque importe néanmoins dans les passages chromatiques et atmosphériques
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ANTOINE CAMENEN, « MODE DE COMPATIBILITE » ( FR | EN )
Les grandes encres que Claire Chesnier a déployées sur fond de papier coton, à l’aide de mouvements de brosse réguliers, se sont mues et diffusées en subtiles variations à travers les fibres du support. D’apparence dépouillée, elles procèdent par déposition,
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KARIM GHADDAB, « LE CIEL EST UN FRACAS » ( FR )
Les peintures de Claire Chesnier apparaissent comme voilées. Les nappes de couleurs qu’elles opposent à la vue – autant qu’elles les proposent – paraissent moins superficielles qu’habitées par une profondeur dans laquelle quelque chose semble contenu.
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Iris Bernadac, « Claire Chesnier » ( fr )
Claire Chesnier propose pour l’exposition Vertiges une série de peintures de grand format faites d’encres colorées entremêlées
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Claire Chesnier, « Une profondeur légère de couleurs et de temps » ( fr )
Etrangeté de cette matière qu’est l’encre. Elle ne se donne à voir pleinement ni dans le recouvrement opaque, ni dans le délaiement, transparent
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Agnès b., « Claire Chesnier » ( fr )
Claire Chesnier la belle, l’hypersensible… Sans la connaître encore, j’étais au jury des amis des Beaux-Arts
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Laurent Boudier, « Claire Chesnier » ( fr )
Depuis quelques temps, Claire Chesnier va vers une peinture dont la seule limite est le bord : all over dont les séquences renforcent le pouvoir visuel, super kidnapping de l’œil vers une pleine immersion de la couleur
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Corinne Rondeau, « A corps perdu » ( fr )
Elles sont bien étranges les œuvres de Claire Chesnier. On s’approche, sûr d’y reconnaître de la peinture. Ce sont des encres colorées. Nulle épaisseur, impossible de discerner les variations de traitement de surface. Les tons sont chauds et froids, lumineux et
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PIERRE WAT, « UNE PRESENCE AUTRE » ( FR )
Lorsque je lui demande comment elle peint, Claire Chesnier me répond qu’elle ne souhaite pas répondre à cette question, préférant, à ce sujet, garder le silence. Une telle attitude, au-delà du refus de réduire son art à des procédures techniques
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ERIC SUCHÈRE, « CLAIRE CHESNIER » ( FR )
Claire Chesnier travaille exclusivement sur papier, dans des formats toujours verticaux ne dépassant pas deux mètres sur un mètre cinquante avec des formes s’inscrivant sur le fond blanc de la feuille en des trapèzes ou autres polygones (pentagones ou hexagones)
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Viktoria von der Brüggen, « Claire Chesnier » ( fr | de )
Des voiles de couleurs d’apparence liquide se détachent sur des grandes feuilles de papier aquarelle
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Julie Perin « Dans l’œil des collectionneurs : Claire Chesnier » ( fr )
Claire Chesnier née à Clermont Ferrand en 1986 est une artiste, une alchimiste de la couleur par les encres et du papier.
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Philippe Piguet, « Qui sont les peintres de demain ? » ( fr )
Quelque chose de mystérieux est à l’oeuvre dans le travail de Claire Chesnier, qui tient à ce que ses peintures offrent à voir de subtiles étendues monochromes qui jouent d’effets de matière, de lumière et de valeur
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Mathieu François du Bertrand, « Claire Chesnier, la fille du feu » ( fr )
Le feu, son paradoxe : c’est qu’il est en même temps mémoire vive, corps renouvelé, mais aussi l’outil par lequel le regard advient, l’entremetteur, la condition des objets au point d’en être le réceptacle, le cénotaphe et même l’unique vérité,
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Léa Bismuth, « L’aire des aurores » ( fr )
L’aurore tire une fumée de brume au-dessus des rivières et des lacs. C’est un voile qui s’interpose entre le soleil qui se hisse et son reflet qui se répand dans la région de l’air qui l’entoure
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Mathieu François du Bertrand, « Atelier d’artiste, Claire Chesnier » ( fr )
Formée à l’école des beaux-arts de Paris, Claire Chesnier a développé une peinture très singulière dont l’un des aspects les plus frappants semble celui de rappeler la peinture à sa vocation première
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Matthew Hassell, « Constructing liquid veils : an interview with Claire Chesnier » ( en )
Matthew Hassell: Where do you find inspiration for your compositions? Are they organically evolving through your process, or are they sourced from the outside world somewhere?
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Claire Chesnier, « The Drawer » ( fr )
Les choses que vous dessinez ont-elles quelque chose en commun ? La nécessité, le désir de construire liquide
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Philippe Piguet, « Claire Chesnier, la peinture fluide » ( fr | en )
Elle est peintre et sa peinture se donne à voir, comme elle dit, « dans une double fragilité : celle de la porosité du papier et de la fluctuation des encres d’une part,
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Jean-Christophe Arcos, « Claire Chesnier» ( fr | en )
Déployée dans un lexique de figures abstraites en augmentation permanente, l’œuvre de Claire Chesnier frappe d’abord par la pureté des formes et la rigueur du protocole
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Michel Nuridsany, « Claire Chesnier » ( fr | en )
Une espèce de grâce. De l’élégance aussi, mais de la beauté d’abord dans cette peinture qui s’épuise et se ressource dans un monochrome bizarre, incertain, qui se dilue et glisse, et rayonne, et palpite
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Marc Lenot, « Claire Chesnier » ( fr | en )
Claire Chesnier montre de grandes formes aux lisières du monochrome, pures, voire ascétiques, où l’encre a imbibé le papier par capillarité, y laissant des ombres, des traces, d’imperceptibles variations, fruit d’une alchimie persistante
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Léa Bismuth, « Claire Chesnier » ( fr | en )
Depuis cinq ans, Claire Chesnier obéit à une contrainte qu’elle s’est donnée : elle se contente de faire apparaître une forme colorée aux contours nets dans l’espace blanc de la feuille de papier
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Marguerite Pilven, « Claire Chesnier » ( fr | en )
Claire Chesnier se tient depuis quatre ans au protocole de création suivant : elle imprègne d’eau un papier aquarelle épais qu’elle fixe verticalement, définit son cadre d’intervention avec des rubans adhésifs puis lâche de grandes coulées de couleurs sombre
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Hélène Meisel, « Claire Chesnier » ( fr | en )
Certaines pratiques graphiques sont réversibles, elles autorisent le repentir et le gommage. D’autres s’avèrent en revanche irréversibles, l’intervention de l’exécutant étant indélébile
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Claire Chesnier, « Revoilement » ( fr | en )
La peinture inscrit son corps dans une double fragilité : celle de la porosité du papier et de la fluctuation des encres d’une part, celle du retrait de la touche et de l’avancée du « geste de la couleur »
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Vincent Dulom, « Fragments d’une déposition » ( fr )
Au mur de la salle d’exposition, tendues aux quatre coins par un clou, les feuilles cambrent leurs bords. Elles n’offrent pas la surface calme du plan
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Jean-Michel Alberola, « Définition possible du travail en cours de Claire Chesnier » ( fr | en | sk )
1 | Construire un récipient. 2 | Y mettre un liquide (de préférence de l’eau). 3 | Construire une pipelette ou compte-goutte. 4 | Prendre à l’aide de la pipelette ou du compte-goutte un peu d’encre. 5 | Laisser tomber une goutte de cette